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Yolande, la belle Yolande

Yolande, la belle Yolande

Je l'ai connue adolescent, elle aimait s'enlaidir et je pensais encore qu'elle était hideuse.

Yolande Moreau

 

On ne s’est plus vus pendant longtemps et puis, petit à petit, j'ai pu la retrouver. L'année dernière j'ai vu son premier film en tant que réalisatrice, Quand la mer monte.... Et c'est si beau, si elle (et terre). Elle a réalisé depuis un second film, Henri, que je n'ai pas encore vu. Elle dit vouloir filmer les petites fêlures, chose qui, si on s'en tient à ses propos, n'est pas dans le goût de l'époque, c'est assez lent, mais j'aime cette lenteur.

Toujours empreinte de poésie et de touchante maladresse. Yolande Moreau avance à petits pas comme une hésitation qui ne dit pas son nom.

 

Yolande, la belle Yolande
Yolande, la belle Yolande

Le dernier film dans lequel elle joue s'appelle Voyage en Chine et je n'en ai vu que la bande-annonce que je vous propose ici. Je ne sais pas quand je le verrai mais une fois encore, elle m'a beaucoup touché.

Le synopsis :

Liliane part en Chine pour la première fois de sa vie afin de rapatrier le corps de son fils, mort dans un accident. Plongée dans cette culture si lointaine, ce voyage marqué par le deuil devient un véritable voyage initiatique.

Je devais peut-être en avoir marre de toujours écrire mon attachement pour des personnes qui étaient soit mortes soit dont la carcasse étaient encore chaude. Alors voilà, ma déclaration d'amour à la belle Yolande Moreau.

Yolande, la belle Yolande