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Paul McCartney - en solo (1970 1971 1972)

Paul McCartney - en solo (1970 1971 1972)

 

Oui ce n'est pas nouveau, les Beatles se sont séparés.

 

Voici trois vidéos que je regardais hier soir avec beaucoup de plaisir. Du plaisir car ce sont des titres solos du Mac que j'aime bien. Ils datent tous des premiers mois, premières années, suivant la séparation officielle des Beatles en 1970. J'ai particulièrement apprécié le fait que les images illustrant ces chansons proviennent pour la plupart de vidéos amateurs, souvent du Super 8. Le grain de l'image... même les couleurs sont superbes ! N'est-ce pas Jean-Pierre ?

 

On peut voir au fil des vidéos des images en famille en Écosse mais aussi les grandes étendues d'Arizona où Linda adorait galoper à cheval, Lagos au Nigéria, la Nouvelle Orléans, la Jamaïque et puis furtivement la France (la vallée du Rhône, Montélimar, Avignon) lors de leur tournée de 1972.

 

 

C'est justement en 1972 que ce terrible petit boogie sera publié. "My Little Woman Love" fait très Beatles finalement. Une des facettes du groupe ne se retrouve-t-elle pas dans ces petits morceaux rock joués au piano ("Lady Madonna"...) ? Mais existe-t-il vraiment un son Beatles ? Une question à laquelle je serais bien incapable de répondre ! En tout cas, j'adore !

 

 

 

 

 

 

En 1971, Paul McCartney enregistre cet ovni : "Monkberry Moon Delight". Ce ne sera pas le seul dans sa carrière, loin de là puisqu'il en a carrément fait une carrière parallèle pour certains autres qu'il publie sous quelque noms d'emprunt. Un peu comme le Damon Albarn des année 2000, la curiosité et le talent touche à tout de Macca s'illustre ici par les différentes voix qu'ils parvient à sortir de son larynx en feu. Sa gorge est ici rudement mise à l'épreuve avec des hurlement digne d'un Screamin' Jay Hawkins... qui reprendra justement ce titre deux ans plus tard. Pour couronner le tout, il est question de ketchup, soupe et purée !

 

 

 

 

 

 

 

 

Et puis je continue d'égrener le temps à rebours pour revenir en 1970. Les Beatles sont en train de se séparer. Paul McCartney, sans doute pour la première fois de sa vie, se laisse aller. L'alcool. Il monte alors avec Linda dans la ferme qu'il a achetée en Écosse. Cette chanson d'amour lui sera dédiée. Elle aura réussi à l'aider à surmonter les démons qui l'entouraient pendant le véritable... divorce qui commençait alors entre les quatre garçons plus dans le vent du tout. Il passe son temps à enregistrer des petits bouts de chansons, tondre les moutons, faire le jardin. Et picoler.

 

Vu depuis 2010, cette chanson peut paraître mièvre, un peu le genre ballade rock au piano avec le gros solo de guitare qui tue au milieu. Et ce n'est pas un hasard ! Je crois vraiment que ce titre pose là les fondations d'un type de chansons qui malheureusement n'en finiront jamais de dégouliner sur les FM. Seulement... c'est la première. Seulement c'est McCartney. Seulement, c'est bien fait. Ah oui au fait ? C'est fait comment ? Et bien à la McCartney: il a enregistré toutes les pistes tout seul. A pu Ringo ? je vais faire la batterie. A pu George ? je fais la gratte. Et ainsi de suite. Couche après couche qu'il assemble en studio, ça donne ce morceau phénoménal que les fans des Beatles et de Paul ont dans un coin spécial de leur coeur. Pour Linda, pour son amour pour elle. Et pour cette voix dont il fait carrément ce qu'il veut à cette époque !