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Pourquoi l'immigration est bénéfique (et la phrase du jour)

Pourquoi l'immigration est bénéfique (et la phrase du jour)

Et si on évoquait les bénéfices de l'immigration ?

C'est quand j'ai vu Jean-Luc Mélenchon en parler si clairement et si frontalement il y a quelques mois de cela que j'entendais pour la première fois des arguments et des informations si rarement mises en avant. Premier coup de coeur à ce moment-là.

Cela fait des années qu'on entend dire que «Les immigrés sont un fardeau» et qu'«ils coûtent cher à la société». Des idées si bien enracinées dans notre société que j'ai écouté les arguments des uns et des autres avec attention en découvrant foultitudes de choses que j'ignorais.

 

La bonne nouvelle c'est que la députée européenne  Hélène Flautre (EE-LV) a publié trois vidéos documentées et pédagogiques pour déconstruire plusieurs idées reçues sur l'immigration. Et si je pensais regarder ces vidéos en acquiesçant devant l'exposé, j'ai appris un tas de choses et je me fais une joie de les partager ici. S'il vous plaît, prenez quelques minutes pour les regarder et... faites suivre à vos amis, votre famille, vos collègues !

 

Les pays riches... et toute la misère du monde



Les migrants... et les caisses de l'Etat


L'Europe et la France... terres d'asile ?




Pour plus d'information, notamment sur l'origine des données chiffrées utilisées dans les vidéos, voici un article sur Libération daté du 3 avril 2012 : «Il est temps de reconnaître que l'immigration est bénéfique».

Merci à Marion et Alex pour l'information !




Je me permets maintenant de citer le programme du Front de Gauche :

« L’immigration n’est pas un problème. La haine des étrangers, la chasse aux immigrés défigurent notre République : il faut en finir ! Les flux migratoires se développent dans le monde, ils mêlent des motivations diverses. La France ne doit pas les craindre, elle ne doit pas mépriser l’immense apport humain et matériel qu’ils lui ont déjà apporté. Non, la présence des immigrés en France n’est pas un problème. L’immigration zéro est un mythe qui divise et affaiblit notre pays. Même s’ils seront peut-être moins importants que dans le passé, la France continuera à connaître comme tous les pays du monde des flux migratoires. Il faut donc mener des politiques refusant de ghettoïser la société ou guidées par l’obsession du refoulement des étrangers. Nous rétablirons la carte unique de 10 ans et le droit au regroupement familial, condition d’une vie digne. Nous abrogerons les lois successives sur l’immigration adoptées par la droite depuis 2002 et nous procéderons à une refonte du CESEDA. Nous régulariserons les sans-papiers dont le nombre a augmenté du seul fait des réformes de la droite. Nous décriminaliserons le séjour irrégulier, nous fermerons les centres de rétention, nous rétablirons le droit au séjour pour raison médicale. Nous respecterons scrupuleusement le droit d’asile qui sera déconnecté des politiques migratoires.

Notre vision de l’avenir de la France nous permet de dire clairement que nous établirons un nouveau code de la nationalité, fondé sur le respect intégral et automatique du droit du sol dès la naissance et sur un droit à la naturalisation facilité (en permettant à tous les étrangers qui le souhaitent d’acquérir la nationalité française au-delà de 5 ans de résidence.).

La lutte contre toutes les discriminations. Nous agirons fermement contre les discriminations à l’encontre des salariés étrangers. La violation des droits sociaux des travailleurs étrangers, dont sont notamment victimes les sans-papiers, fragilise l’ensemble des travailleurs et leurs droits sociaux. » 

 



Et enfin, pour terminer, la phrase du jour : "Pauvre con va. On va te faire la mort dans les urnes".
C'est agressif mais... démocratique  !

Il n'y avait pas que des sympathisants ce mercredi matin à l'aéroport pour souhaiter la bonne arrivée à Nicolas Sarkozy à La Réunion. Alors que le candidat de l'UMP serrait des mains, en répétant mécaniquement et chaleureusement "merci", il est tombé face à une poignée de manifestants qui ne cessaient de le huer. L'un d'entre eux l'a même pris à parti : "Pauvre con ! Pauvre con va ! On va te faire la mort dans les urnes". Nicolas Sarkozy l'a-t-il entendu ? En tout cas, il lui a dit merci. Tandis que sa garde rapprochée est tombée sur l'impétueux opposant. (Tendez l'oreille).