Je ne voulais pas rester sur le décès d'Amy Winehouse en pouvant donner l'impression que sa mort m'ait plus affecté que celle de dizaines de jeunes (très jeunes !) norvégiennes et norvégiens ce vendredi 22 juillet.
À ce sujet d'ailleurs, entre les deux actualités fortes du moment, les rédacteurs en chef britanniques ont dû choisir : faire les gros titres sur le décès d'Amy Winehouse ou sur le carnage en Norvège ? The Guardian a décortiqué le presse du week-end. À lire ici : Amy Winehouse ou la Norvège ? Telle est la question….
Que dire sur une telle horreur ?
La jeunesse d'un pays (d'un parti aussi), brutalement assassinée. Et les chiffres ! Je ne voudrais pas utiliser des mots à la légère mais le bilan officiel de la tragédie en est presque fascinant. Un seul homme et quels dégâts !
Plus jamais je n'irai me perdre dans ce bois norvégien de la même manière. Et comme un tourbillon (celui lancé par la batterie de Buddy Rich), la vie reprend son cours, malgré l'horreur, l'effroi, la mort. C'est ce même tourbillon qui a emporté ces gamins et qui, à notre tour, nous emporte chaque jour et chaque minute plus loin de cette tragédie.