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C'est gentil d'être velu Demis

C'est gentil d'être velu Demis

C'est gentil d'être velu Demis

J'ai honte et mille fois honte de ce jeu de mots pourri qui me brûlait les lèvres depuis ce matin. Car il faut justement combattre ces images d'Épinal même quand elles nous viennent de Grèce en passant par Alexandrie. Tel était le destin de Demis Roussos, disparaître juste avant l'éclatante victoire d'un vrai parti de gauche dans son pays. Victoire annoncée mais son décès ne le fut pas.

Et donc Demis Roussos, c’est autre chose que cet impressionnant bonhomme de poils aux yeux magnifiques. Il avait eu une carrière et quelle carrière avant tout le sirop qu'il nous a chanté dans les années quatre-vingt. Demis Roussos chante sur la bande originale de Blade Runner. Et oui... Vangelis, les Aphrodite's Child, tout ça.

C'est gentil d'être velu Demis
C'est gentil d'être velu DemisC'est gentil d'être velu DemisC'est gentil d'être velu Demis

Je vous en avais parlé en mai 2009. Il avait fait un retour salué par les critiques. Un album authentique le faisant regarder en arrière vers la musique qui avait fait sa jeunesse.

Repéré par le directeur artistique Marc Di Domenico (Henri Salvador, Micky Green), Demis Roussos avait fait équipe avec un jeune groupe britannique Little Barrie pour mettre en boîte, dans la banlieue de Londres, un disque rock. Et ce n'était pas dégueu du tout. Si vous voulez écouter à quoi cela ressemblait, voici un lien vers mon article de 2009.

Mais pour toujours ce sera pour moi ces mélodies et cette voix magique de la fin des années soixante. Il est cinq heures monsieur Roussos, il est l'heure.

Et sa face B, psyché à souhait.