La légende sud-africaine du jazz, le trompettiste Hugh Masekela, est décédé mardi à l'âge de 78 ans des suites d'un cancer, a annoncé sa famille. Cette annonce a suscité une pluie d'hommages pour saluer sa longue carrière et son engagement contre l'apartheid.
«La nation pleure un de ses talents à la signature la plus caractéristique», a réagi le président sud-africain Jacob Zuma. «C'est une perte incommensurable pour le monde de la musique et le pays tout entier. On n'oubliera pas sa contribution à la lutte pour la libération», a-t-il ajouté.
«Un baobab est tombé», a réagi le ministre sud-africain de la Culture Nathi Mthethwa. «On peut sans hésitation dire que frère Hugh était un des grands architectes de l'afro-jazz et qu'il a élevé l'âme de notre nation grâce à sa musique intemporelle».
Hugh Masekela avait fui le régime de l'apartheid dans les années 1960 et n'était rentré dans son pays qu'après la libération en 1990 de Nelson Mandela.
Hugh Masekela a fait partie de la bande-son de mes années irlandaises. Je m'y replonge avec délectation et psychédélisme aujourd'hui.
Je vous recommande la compilation The Chisa Years: 1965–1975 (Rare and Unreleased).
Mais en attendant, c'est le soleil de son album de 1973, Introducing Hedzoleh Soundz qui me fait vibrer aujourd'hui.