J'ai déjà eu l'occasion de citer son nom mais cela ne surprendra personne que la tendresse (que je me trimballe toujours en excédent et par beaucoup : de kilos, de litres, de baisers...) que j'ai pour Édouard Baer est immense.
C'est Devos, Brassens, Lapointe, Morel... la bande des copains aux grands mots (les grands remèdes). Non seulement, j'éprouve un vrai bonheur à chaque phrase, je me délecte. Mais parfois au détour d'une pitrerie (tout est pitrerie ou presque ou rien), je tombe sur des idées qui me traversent ou qui, au contraire, s'installent en moi pour ne plus me quitter. Jamais.
C'est une chose dont on ne se rend pas compte quand on est enfant et adolescent, c'est qu'on ne sera pas adulte dans le monde qu'on a connu du tout du tout du tout. Et ça on n'y est pas préparés. Car on se prépare toute notre vie à être adulte, dans le monde qu'on a connu enfant, on est préparés à ça.. Mais quand on y arrive on nous dit ah mais non, pas du tout, ce n'est pas du tout les mêmes codes.
Moi aussi je bois aux mondes enfouis, aux mondes à venir.
Je me mets régulièrement des vidéos de côté en pensant les utiliser ici, je m'en trimballe parfois certaines depuis plusieurs années. Je me déleste à présent de deux que j'avais vues il y a plus d'un an. Édouard Baer est là, je ne rajoute rien car c'est comme ca que je l'aime. Et puis si, encore une évidence, comment ne pas craquer en entendant sa voix ?
La seconde c'était pour la dernière de Plus Près de Toi sur Radio Nova. Émission clôturée en public avec le live d’Alain Souchon, et ce « Foule Sentimentale » que l’on a tous entonné, en choeur, avec une émotion qu’on a quand même eu un peu de mal à dissimuler…