Le grand tennisman Michel Berger disait qu'on avait tous en nous quelque chose de Tennessee. Moi inclus bien sur. Vous aussi.
Si, si cherchez bien. Derrière votre oreille gauche ou dans votre narine droite. Ou bien coincé entre le
Quid 1988 et un
Bernard Werber pas fini. Il parlait de
Tennessee_Williams, pas de tennis hein ?
Bon l'un n'empêche pas l'autre. On a tous bien assez de place en nous pour avoir d'autres choses enfouies. Peut-être moi encore plus qu'un enfant nain sous-alimenté.
J'ai par exemple un petit village dans la tête. Dans la tête, dans le coeur, les narines, mon dos tout scoliosé et même dans mon slip (ça tombe bien, je porte des caleçons). Il s'appelle Aiton, il
est parfois
dans les nuages, parfois sous le soleil, sous la pluie... Il est en moi, il vit en moi. J'en reparlerai bien sur car
on ne parle pas comme ça entre deux grèves et une pause déjeuner d'une forêt, d'une grange. Quand on veut évoquer une église, des vignes escarpées ou des champs de pommes de terre (Potatoes Fields
Forever), il faut prendre le temps de dire. D'expliquer. Il y a des choses à ne pas prendre à la légère et un village perché sur une colline en fait partie.
En attendant mes bucoliques et nostalgiques délires, voici Aiton sous la neige... merci à Laure pour ces blanches images !
Et puis sans la neige aussi parce que bon.