C'est une fois de plus dans les couloirs sombres de ma mémoire que je me suis réveillé en sursaut ce matin.
Plus le temps passe et plus j'essaie de saisir les rares opportunités de me replonger dans ce grand flou que sont la fin des années 70 et la majeure partie des années 80. Fou, non ?
Non. Flou.
Ah bon.
Ce matin donc je frémis. Nous sommes en février, il fait froid. Je vois, je vois... Je vois, je crois, un meuble en bois marron avec posé dessus un téléphone gris. Vous savez, CES téléphones gris.
Nous sommes en 1982, le 05 février.
En 1982, j'étais déjà petit. Oh pas aussi petit que maintenant mais le téléphone me paraissait inaccessible, tout là-haut, au sommet du meuble. Rue Sadi Carnot. Il fait froid mais je suis sur que
je dois courir pieds nus et en pyjama. Je vois que c'était un vendredi. Mais j'ignore l'heure où le téléphone sonné.
Martine arrive et prend le combiné. Je viens près d'elle. Près du meuble. Le regard en l'air et probablement les cheveux aussi. Elle me dit que j'ai une nouvelle petite cousine. Elle s'appelle
Stéphanie.
Bon je sais, ça fait de bien maigres souvenirs mais je vous avais prévenu. En tout cas c'est un de ceux que je ressasse (que je transforme ?) et que je chéris.
Bon anniversaire Stéphanie !