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Décès de l'écrivain Maurice Druon

Décès de l'écrivain Maurice Druon

L'écrivain et ancien résistant Maurice Druon, auteur des "Rois Maudits" et du "Chant des Partisans" est décédé mardi à l'âge de 90 ans, annoncent les autorités françaises.





Né à Paris en 1918, membre de l'Académie française dont il a été secrétaire perpétuel, il est l'auteur de nombreux ouvrages dont "Les Grandes familles", prix Goncourt 1948, et "Les Rois Maudits", adapté à la télévision au début des années 1970.

On lui doit aussi "Le Chant des Partisans", hymne de la Résistance, écrit avec son oncle, l'écrivain Joseph Kessel.

Engagé politiquement, Maurice Druon a été nommé en 1973 ministre des Affaires culturelles de Georges Pompidou, puis élu député de Paris de 1978 à 1981.

Las ce bel homme soutena même un nabot qui aujourd'hui conduit notre pays à sa perte.

Le Premier ministre, François Fillon, souligne que toute la vie de Maurice Druon aura été faite de courage et d'engagement. "Courage dans la Résistance, fidélité au gaullisme et à la France libre, attachement aux richesses et traditions de notre culture".









Mais Maurice Druon est quelqu'un d'autre pour moi. Un moment d'enfance, une époque à jamais enfuie mais aussi malheureusement, une époque pas totalement vécue.

Comme dans un rêve cette maman qui peint et qui lit et qui maintenant gambade en Italie m'avait alors fait rencontrer un petit garçon. Ce petit garçon me ressemblait même si je n'en avais ni le courage, ni la pureté et ni les pouces verts.

Depuis la lecture de Tistou les pouces verts quelque part juste avant 1989, je garde à jamais en moi ce petit ange qui fait battre mon cœur dès que je sens le monde repartir aux sons des canons. Quand je manifestais en Irlande contre ce qui allait être (on le savait tous bien sur) un désastre en Irak, Tistou me tenait la main. On aurait du envoyer un exemplaire de Tistou les pouces verts avec de Villepin à New York. Mais Walker Bush était bien trop bête pour se souvenir de son enfance. Ah... les adultes... s'ils pouvaient se souvenir un peu plus du petit enfant qu'ils étaient. Même Maurice Druon avait oublié cela en soutenant Zébulon, un va-t-en-guerre en herbe.

L'herbe justement, je suis sur que Tistou en faisait pousser tiens.