On se réveille ce matin en se demandant si, par hasard, Nicolas Sarkozy sera bien présent dans la campagne présidentielle de 2012. Oh n'y voyez pas un faux espoir ! Alors que je redoute comme beaucoup la présence de Marine Le Pen au second tour, je me dis que l'absence de l'actuel président (petit pet s'il vous plaît) lui ouvrirait encore plus grande la voie.
Oui mais voilà, le pouvoir n'a pas hésité à bafouer la loi. Le sommet de l'Etat a utilisé des moyens publics à des fins privées et pour protéger le parti du président, n'hésitant pas à détourner l'action des services policiers de leur véritable mission de protection des citoyens.
Mais bon sang, comment va-t-il pouvoir se débarasser de telles casseroles ??
Affolées par les fuites dans l'enquête Bettencourt, les autorités se sont affranchies de la loi
S'il vous plaît, si vous n'en lisez qu'un, lisez au moins cet article publié également dans Le Monde en date du 01er septembre 2011 : Liberté de la presse et mensonge d'Etat !
Et pour rester au bout du fil, cette bien triste confirmation, celle de notre savoir-faire mis à l'oeuvre encore tout récemment pour permettre aux forces de Kadhafi Duck d'espionner son peuple. Témoignage d'un militaire français : "On leur avait montré comment trouver tous les Libyens qui allaient sur LeMonde.fr". La France avaient installé en Libye un système de surveillance du Web utilisé par le régime.
Et pendant ce temps-là, on sépare des enfants de leurs parents pour les évacuer de leur campement... en RER (qui a dit "en train" ?).
La RATP a affrété un tramway spécialement pour transporter plusieurs dizaines de Roms évacués d'un campement. Le délégué central de Sud-RATP a exprimé l'indignation de son syndicat sur France Info, estimant que "ce n'est pas à nous de transporter des convois de personnes qui a priori ne sont pas forcément volontaires pour monter dans les tramways, surtout escortées par des forces de police". "On sait bien que la gare de Bobigny a été le théâtre de la déportation pendant la Seconde guerre mondiale", rappelle-t-il.