Cet
article du Monde aborde le sujet mais met aussi l'accent sur les différentes
commémorations allemandes à cette époque de l'année.
Mais voici, à, la fin de l'article, un avant-gout des cérémonies prévues pour le 09 novembre prochain:
M. Sarkozy se rendra à Berlin à l'invitation de Mme Merkel, en compagnie du président russe Dmitri Medvedev, de la secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton et du premier ministre britannique
Gordon Brown.
On écoutera l'orchestre de Daniel Barenboïm porte de Brandebourg, l'ex-numéro un soviétique Mikhaïl Gorbatchev contera ses souvenirs et des dominos tomberont le long du tracée de l'ancien
mur.
Une cérémonie toute provinciale pour rattraper le dixième anniversaire raté en 1999. Ce jour-là, Egon Krenz, l'un des derniers dirigeants de la RDA, avait été envoyé en prison dans une Allemagne
aux plaies non cicatrisées, tandis que Helmut Kohl, le père de l'unité, tombait de son piédestal, rattrapé pas un scandale de financement occulte.
Absents il y a dix ans, les Français organiseront cette fois un duplex avec Berlin, place de la Concorde à Paris. Ainsi chacun fait un pas. Mme Merkel avec le 11 novembre, M. Sarkozy en
rattrapant un rendez-vous prétendument raté avec l'Allemagne. Mais il reste impossible de trouver une date commune à la mémoire franco-allemande. A deux jours près.