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Il y a vingt ans... "rien à foutre !"

Il y a vingt ans... "rien à foutre !"

C'était il y a vingt ans aujourd'hui.

La sortie d'un album rock avec un des noms les plus rock qu'un album rock a pu avoir. Le seul équivalent ? Forcément le grand frère de 1977  Never Mind the Bollocks, Here's the Sex Pistols mais celui-là lui était mille fois supérieur. Dans tous les domaines.

 

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Ceux qui sont dans la rue en 2011, ceux qui ont la mèche à la Bieber (on ne dit plus Beatles), ceux qui apprennent l'amour (le sait-on vraiment un jour ?), ceux qui ont seize, dix-sept ans aujourd'hui, ceux qui passent plus de temps devant l'ordinateur que la télévision... tout ceux là n'étaient pas nés en septembre 1991.

Et pourtant, ils sont aujourd'hui des milliers à reprendre à leur compte avec une intensité désarmante les douze chansons cultes qui constituent cette bombe qui nous est tombée sur la gueule et dans les écoutilles à l'automne 1991. C'est une année qui avait commencé avec la fin de la  Guerre du Golfe et qui allait donc se finir avec un nouveau et salutaire réveil du rock. Tout ça parce qu'à Seattle... vous connaissez l'histoire. Kurt s'est réveillé et s'est mis à gratter ces saletés qui viennent se ranger sous nos ongles quand on ne se lave pas les mains pendant plus d'une journée.

 

Hommage à  Nevermind, puisque c'est de cet album dont il s'agit. Mais aussi hommage à la jeunesse de 2011. Puisque c'est elle, toute époque confondue, qui compte. C'est elle qui pointe du doigt ou le lève pour nous le brandir et nous rappeler qu'il faut sans cesse bousculer nos petites vies tranquille pour rester en vie.

 

Oubliez les peluches et les petits coeurs. En fermant les yeux ce gamin nous ramène vingt ans en arrière.

 

Kurt Cobain aurait apprécié l'humour de ces deux-là.

 

J'aime bien ces deux presque bambins. Des vrais petits branleurs.

 

Pardonnez le faux départ. Sa voix est impressionante et rappelle forcément celle de Cobain.

 

Enfin une interprétation à tomber qui nous vient de France. Tout en fraîcheur.

 

 

 

Bientôt les jeunes anglais allaient prendre l'accent ouest américain, la voix allait se traîner et les guitares s'enrager. Et puis quand Kurt aura avalé son fusil, au début du mois d'avril 1994, trois jours plus tard sortait un single (on ne disait plus 45 tours), publié dans le nord de l'Angleterre. Au titre plus sophistiqué mais avec une hargne rock and roll qui n'aurait pas été possible sans l'album que Nirvana a publié en septembre 1991. La ville ? Manchester ? Le titre ?  "Supersonic". Et la belle et crade histoire du rock et roll était déjà repartie pour un tour.

Mais ceci est une autre histoire.

 

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Petit cadeau qui n'a pas tout à fait à voir avec l'album Nevermind, le concert acoustique donné en novembre 1993.