Je continue dans les belles choses. Ce qui n'enlaidit pas en tout cas nos vies.
Vous avez, je l'espère, entendu parler en fin d'année dernière de ce mouvement, ce cri de colère et, oui, d'indignation : Gaza Youth Breaks Out (GYBO).
Le fait que ce ras-le-bol soit adressé aussi bien aux autorités israéliennes, au Hamas qu'à la communauté internationale nous prouve une fois encore que taper du poing, crier, laisser son indignation s'exprimer, peut parfois faire entendre des choses utiles. Alors que nous (comprendre la communauté internationale) nous escrimons depuis des années auprès d'Israël et des représentants palestiniens... plus récemment auprès d'Israël et du Hamas... des enfants, des adolescents de Gaza sont laissés de côté. Pire, ils sont pris entre deux (trois !) pierres !
Ces jeunes disent leur ASSEZ ! Ils ne veulent que trois choses : être libre, mener une vie normale et la paix. Est-ce tant demander ? Il refusent tout autant l'oppression du Hamas qui veut faire d'eux des bouts de viande saucissonnés d'explosifs que les jeux mesquins de la communauté internationale. Je ne parle même pas ici du comportement insultant d'un État souverain comme Israël. Leur appel commence de la plus belle manière. Et oui, même laide et insultante, cette indignation est emplit de beauté. Car emplie de force.
“Fuck Hamas. Fuck Israel. Fuck Fatah. Fuck UN. Fuck Unrwa (l’agence onusienne chargée des réfugiés palestiniens). Fuck USA"
Je vous laisse en lire plus sur Guerre ou Paix (L'actualité des relations israélo-palestiniennes) hébergé par Le Monde.
Que dire à quelqu'un qui refuse d'être un ennemi ? On ne peut que le soutenir.