Monsieur Vaniek a posé sa cigarette
J'ai grandi au son magique de son prénom et de son nom, accolés. Palindrome qui n'en était pas un mais c'était une douce sonorité qui allait lontemps incarner pour moi la Tchécoslovaquie. Un pays qui n'existe plus.
Je vous conseille vivement la lecture de son texte rédigé en 2007 "Ce que j'ai cru, ce que je crois", lisible sur le lien suivant.
C'est un grand européen et un enthousiaste homme de lettres qui est parti la semaine dernière.
Quel affreuse sensation de se réveiller ce matin en apprenant que notre monde se porte forcément un peu mieux après le décès d'un autre dirigeant, nord-coréen celui-ci, et que tout oppose au premier. Bien sûr, son jeune fils est déjà en selle, mais combien de graines de révolutionnaires ont-elles germées à l'annonce de son décès ? Beaucoup, des millers. Espérons le.
Photographie de Jon Vink
Adieu Václav Havel !
En mars dernier je découvrais enfin les rues de Prague. Coup de coeur tellement anticipé mais si doux. Si fort. Le flâneur du pont Saint Charles, comme l'appelait hier soir Didier Pobel, était déjà dans mes pensées d'alors. Absurde, non ? Oui, absurbe et bon.