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Un été à Berlin

Un été à Berlin

Le titre de cet article est un joli mensonge car si l'été dure techniquement trois mois, cela fait bien deux étés (allez trois) pendant lesquels nous guettons le soleil.

Mais depuis quelques jours c'est le bonheur. Nous pouvons profiter du Berlin estival qu'on aime. Petit-déjeuner sur le balcon et baignade le soir, souvent accompagnée d'un pique-nique improvisé. Vous pouvez bien sûr cliquer sur les images ci-dessous pour les voir en plus grande taille... j'en suis si fier.

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Hier soir le ciel était magnifique même si pas décoré de jolis nuages comme sur la photo ci-dessus, prise dimanche dernier. Allez avouez... vous pensez à la France Forte, non ? Moi je regardais Claudia entrer doucement dans les eaux du Müggelsee et je trouvais ça beau.

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La même Claudia qui quelques minutes avant avait tenté de préparer un improbable pesto maison (hausgemacht). On eut en sus de pesto une espèce de sauce pas dégueue du tout qui accompagna avec goût nos sandwichs et autres tartines (Stulle) tout aussi improvisées. Attention... couleurs !

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Vous l'avez compris, en ce moment on en profite un maximum. Vélos, pique-nique et baignade.

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Coïncidence, Le Monde a publié aujourd'hui un article intitulé  Batifoler de lac en lac, autour de Berlin.

 

Je ne peux que vous en recommander la lecture dont voici quelques extraits :

Il faut environ une heure, de la porte de Brandebourg, pour se rendre à Grünau (c'est là où habite un oncle et la grand-mère de Claudia), une bourgade de l'est de la ville desservie par le S-Bahn, l'équivalent du RER. Que l'on soit à pied ou à vélo, on gagne rapidement les bords du Langer See, littéralement "le lac long", que forme à cet endroit la Spree. Au milieu des voiliers amarrés dans un petit port, un bac pouvant transporter une trentaine de personnes attend le promeneur. Le court trajet, dix minutes à peine, est compris dans le prix du ticket de métro (2,30 euros). De l'autre côté, on n'est plus en ville mais en pleine nature. Un chemin de terre borde le lac où évoluent des cygnes et des canards.

Et puis quand on évoque notre chez nous un peu plus loin :

La promenade se poursuit le long du lac, puis vers le Grossen Müggelberg, point culminant de la ville-Etat, à 115 mètres d'altitude. Une tour de béton et de verre, bâtie par les autorités est-allemandes en 1961 – la même année que le Mur –, semble y monter la garde. Andros Milak, qui tient la buvette et vend les tickets donnant le droit de visiter l'édifice, tutoie d'emblée ses visiteurs. "Tu dois signer la pétition, c'est pour protester contre la revente du site à un riche investisseur de l'Ouest", lâche-t-il, en colère contre "le capitalisme".

 

Du haut de la tour, passablement délabrée, la vue est superbe. On aperçoit au loin le Reichstag, le bâtiment de la télévision d'Alexanderplatz, ainsi que l'aéroport de Schönefeld et la vaste étendue de forêts et de lacs qui entourent la capitale. En contrebas, le petit Teufelsee, littéralement "lac du diable", recouvert de nénuphars et entouré d'arbres centenaires, respire le mystère de l'Allemagne romantique.

Et là, on est carrément chez nous !

A Berlin, la culture du bain est ancienne. Les premiers aménagements datent de la fin du XIXe siècle. Durant la guerre froide, chaque partie de la ville coupée en deux disposait de ses propres plages. A l'Est, on se baignait dans le Müggelsee, au pied de la tour du même nom, en poussant parfois jusqu'à Waldnitz, plus au nord, où les dignitaires de la RDA avaient fait construire leurs résidences secondaires. Les Berlinois de l'Est, rarement autorisés à voyager, espéraient obtenir le droit de profiter d'un petit terrain appelé "datsche", un mot venu du russe "datcha". Sur sa parcelle, chaque famille garait la voiture, construisait une petite cabane en bois et entretenait un jardin. Le promeneur aperçoit encore ces terrains, désormais clôturés, d'où s'échappe parfois le fumet de saucisses grillées.