Ce soir, quand j'irai à l'école pour mes cours d'allemand, je retrouverai mon copain Pooyan. Il est iranien et après avoir tenté de quitter Téhéran pour Londres puis le Canada, il est arrivé à
Berlin. Il y a six mois.
On s'est échangé quelques sms vendredi quand les premières informations nous disaient que jamais autant d'iraniens n'avaient voté. Un bel engouement qui lui donnait l'espoir (à lui et à Ronen, un
autre élève qui est lui est israélien) qu'Ahmadinejad serait battu.
Mais non.
Il a triché gagné.
Comme George Walker Bush en 2004.
La plupart des expatriés iraniens ont montré leur mécontentement samedi. Ce chouette port-folio du Monde nous fait voyager de Los Angeles à Berlin en passant par Paris, Londres, Toronto, La Haye ou
l'Inde.