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Du porte à Porte avec El General

Du porte à Porte avec El General

Je ne sais pas comment nous, les français, pouvons accepter la présence au gouvernement de Michèle Alliot-Marie. Cette dernière a proposé une aide policière de la France au dictateur Ben Ali. Comment pouvons-nous accepter qu'elle puisse représenter la France à l'étranger ? Je me risque à la confusion des genres mais avec son compagnon de route Brice Hortefeux, nous avons à la tête de notre État une belle paire de troufignons. Quand est-ce que notre Président mettra de l'ordre là-dedans ? Manque-t-il à ce point de vision ? 

 

Allez, essayons d'en rire avec Didier Porte.

 

 

 

 

Non, décidément non. Même ça, ça ne me permet pas de me détendre.

Allez, autant rester en flux tendu jusqu'à... jusqu'à quand au fait ? Le peuple tunisien va-t-il occuper la rue à nouveau jusqu'à qu'un vrai gouvernement soit formé. Je veux dire un gouvernement d'ouverture. Ou alors jusqu'à ce que de vraies élections libres aient lieu ?

 

Parlons un peu, sans doute trop tard oui, du rappeur  El General.

De son vrai nom Hamada Ben-Amor, le jeune homme de 22 ans avait été arrêté en tout début d'année à Sfax. Le rappeur tunisien, dont les morceaux sont devenus l'hymne de la jeunesse contestataire de Tunisie, a finalement été libéré il y a dix jours, le 10 janvier dernier. Fin décembre, El general avait mis en ligne un titre intitulé "Raïs Lebled" ("Le chef du pays"), qui interpellait directement le président tunisien Zine El Abidine Ben Ali sur la misère sociale du pays, la violence du régime et le chômage des jeunes. Il rappait aussi son indignation devant le manque de réaction du Président tunisien à la mort de 

Une pétition en ligne avait été mise en ligne à l'attention du Président de la République tunisienne et nombreux furent également les appels de libération sur Twitter, Facebook et Over-Blog.

 

Voici un de ces textes qui l'ont donc conduit en prison.

Plus d'infos sur :  EL GENERAL.

 





Aaaaaaaaaah !! Ça fait du bien, non ? Allez, un autre titre pour la route, signé  Lak3y autre fer de lance du rap tunisien.






Et sinon, ça fait quoi de voir la volonté d'un peuple, qu'on disait faible, asservi et désintéressé, mettre en fuite un dictateur ? Ça me remplit d'espoir. Pourtant optimisme de nature, je finissais aussi par croire que cette jeunesse collée aux iPod et Facebook aurait du mal à réveiller en eux ce qu'on appelle la conscience politique. Quel camouflet ! Quelle leçon. Et, encore une fois, quel fol espoir pour tous les pays autocratiques. Le reste suivra. Dans un mois, un an ou des décades.