C'est l'été en novembre.

À Berlin, cela faisait quelques jours que ça nous pendait au nez.

Et puis Nicolas est venu passer son mercredi ici, nous laissant quelques traces d'automne dans notre été qui, tout faiblard, n'attendait que ça pour basculer en octobre. Hier soir, j'apprends par ma grand-mère que seulement onze petits degrés étaient attendus en Savoie aujourd'hui ! Brrr !

Et puis voilà que ce matin, 22 juillet 2011 (cela impressionne encore plus d'écrire et lire la date), je me lève en novembre. La pluie, le froid, un vent à renflouer les caisses des éoliennes des Cyclades. Je me suis dis que je prendrais quelques photos, forcément grises et trempées, sur le chemin ce matin. Voici des goutelettes pixelisées, bues il y a quelques heures.

Devant la maison, en attendant le tram...

Le château d'eau (ça tombe bien) d'Ostkreuz.

On aperçoit quand même la Fernsehturm mais pour combien de temps encore ?

Ma bande-son ce matin : le dernier album de Beirut (délicieux et peut-être le meilleur !), du Brassens parce qu'il ne pleut que sur les cons et pour rester les oreilles bée (B), Bertrand Belin. Quelques chansons s'égrenant quand la pluie venait battre mon visage. En chemin. Comme des vagues à bonds.